La copropriété entraîne directement la notion de syndic. En matière de copropriété, ces deux notions sont inséparables, d’ailleurs, la loi de 1975 sur le statut de la copropriété des immeubles bâtis exige l’existence d’un syndic de copropriété pour tous les bâtiments. Autrement, les copropriétaires seraient dans l’illégalité. Mais cette loi ne s’arrête pas là, mais prévoit deux formes de syndics dont les copropriétaires disposent du choix. Il s’agit d’un syndic professionnel et non professionnel. Quelles différences y a-t-il entre ce dernier et le syndic professionnel ? Quel est le meilleur choix entre les deux ?
Le statut du syndic bénévole
Parmi les formes de syndics prévues par la loi 1965 sur la copropriété, le syndic bénévole fait partie de la catégorie non professionnelle. Il ne s’agit aucunement d’une société, mais d’un groupe ou ensemble de copropriétaires élus pour agir en qualité de syndic. Vous trouverez plusieurs raisons de choisir un syndic professionnel par ici . En effet, c’est un système d’autogestion qui réduit les charges de copropriété et un suivi efficace des données. Celui-ci ne dispose d’aucune carte professionnelle ni de garantie financière qui l’oblige à une quelconque taxe ou redevance. Outre les responsabilités financières comme les charges des immeubles, le syndic bénévole assure l’entretien et toute tâche administrative relative à la copropriété.
Le syndic professionnel : qu’est-ce que c’est ?
Le terme « professionnel » sous-entend une société ou un groupement de professionnels habilités dans la copropriété. Disposant des mêmes tâches que le syndic bénévole, ce dernier a des devoirs à remplir vis-à-vis des copropriétaires qui l’engagent. En tant que société, il dispose d’une carte professionnelle avec une mention spéciale « gestion immobilière » délivrée par la préfecture. Cette délivrance de carte professionnelle est soumise à des conditions précises. La grande différence réside dans ce caractère professionnel qui inclut la capacité de gérer différentes affaires liées à la copropriété, une garantie de responsabilité en cas de manquement aux obligations. Mais en termes de coût, les honoraires sont forfaitaires et spécifiques en fonction de la taille de la copropriété.
Quelle est la forme la plus avantageuse ?
Entre les deux formes de syndic, chacun a son avantage tout comme son inconvénient. En termes de coût par exemple, le syndic bénévole est moins coûteux. Pourtant en matière de professionnalisme, il n’y a rien de mieux que confier la copropriété à des spécialistes. Le syndic bénévole peut être face à des situations complexes lorsque des mésententes surviennent alors que des professionnels en ont l’habitude et gèrent rapidement le problème. Et enfin du côté de la garantie, le syndic professionnel est plus rassurant pour se voir indemniser en réparation des dommages éventuels causés.